Mes chers parents bienaimés
Mes chers parents bienaimés,
les nouvelles viennent toujours meilleurs
les Boshes attaquent encore quelques fois mais ils n’y peuvent rien
hier 3 juin le 159ème a avancé de près
de 4kilomètres sans arrêté dans un seul bon
ayant très peu de pertes à propos de ses gazes
Cet toujour terrible surtout en plein Nord et particulierement dans la Belgique
nous entendons tous les jours le bruit des canons
Je vous assure que cette nation barbare et mechante on les entend parfois
dans la nuit pousser des hurlement de houra,
rien que de les entendre il ferait presque peur
mais je crois qu’ils ont plus peur de nous
que nous d’eux.
Le jour de la Toussaint nous avons pris
un petit village et dans la nuit ils ont
esseyer d’attaquer mais ils sont été
Je ne sais comme je suis encore en vie,
mais j’ai toujours l’espoir d’aller jusqu’au bout
à ma Compagnie il en reste que quelque un de la 1914.
les autres sont presque tous morts,
ceux de la classe 1915 ont rapliqués
Je ne saurai vous décrire maintenant toutes les misères que j’ai enduré
ainsi que mes compagnons de captivité depuis 7 mois et demi
passés avec les Boches, ces êtres immondes
et vicieux indignes de l’humanité entière
à Saint-Quentin nous avons entérrés des cadavres
jusqu’à la fin d’Avril
on en a enterer tous ces jours on en a conté plus 700
ils ont toujour des perte,
des coté des Russes aussi
ils ont de grande pertes
je pansse bien qu’à force d’en tuer
on en viendra a tout de cette sal race
pendant ce trajet à pied toujours nous n’avons pas eu quoique ce soit
à se mettre à la bouche pour calmer la faim,
mangeant des pissenlits crus et on se régalait forcément
fragments from letters from the front, by Henri Watteel, Paul Demoliere, and others
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